Renouvellements 2024

L’Orias rappelle à l’ordre les retardataires

Publié le 19 février 2024 à 17h57

Léa Meyer    Temps de lecture 2 minutes

« Le train du renouvellement devrait arriver à l'heure », assure Jérôme Speroni, secrétaire général de l’Orias. Pour autant, l’organisme en charge de l’immatriculation des intermédiaires lance un ultime rappel aux retardataires. Contrairement à l’an dernier où les intermédiaires d’assurance ont pu profiter d’un délai supplémentaire, ce ne sera pas le cas cette année. L’Orias invite ainsi les retardataires à effectuer leur renouvellement avant la fin du mois de février.

C’est une dernière bouée à la mer. L’Orias a lancé mi-janvier un ultime rappel pour les retardataires qui n’auraient pas encore effectué le renouvellement de leur immatriculation Orias sans laquelle ils ne peuvent exercer leur activité d'intermédiaire. Ils ont jusqu’au 29 février pour s’en charger, sans quoi ils devront procéder à une réinscription complète. « Tous les dossiers incomplets à la fin février seront traités en suppression », prévient Jérôme Speroni, secrétaire général de l’Orias.

Décrochage de trois points

Ce rappel effectué via une campagne de SMS, de mails, sur les réseaux sociaux et repris dans les médias, est l’ultime relance de l’Orias. « L’idée est d’alerter, cette année il n’y aura pas de report contrairement à l’an dernier, où un délai exceptionnel supplémentaire a été accordé en raison de l’entrée en application de la réforme du courtage ». Avant d’ajouter : « À date [19 février 2024, NDLR], nous avons un décrochage de trois points en moyenne par rapport à 2022, ce qui permet d’affirmer que le taux d’intermédiaires renouvelés est quasi stable ». L’Orias précise que ce léger décrochage se situe sur les catégories visées par la réforme du courtage, à savoir :

  • les courtiers en assurance (85 %) ;
  • les mandataires d’intermédiaire en assurance (81 %) ;
  • les courtiers en opérations de banque et services de paiement (85 %) ;
  • les mandataires en opérations de banque et services de paiement (85 %) ;
  • mais également les conseillers en investissements financiers (86 %).

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